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SUR LE BOUT DE LA LANGUE

quelques extraits

 

Marie Rouanet, Mémoires du goût      

  Je trempe le doigt dans la sauce, je goûte à la cuillère juste avec les lèvres en analysant s'il y a assez d'assaisonnement [...]. Je suce comme un bonbon salé ce filament de viande croustillant, attaché au fond de la cocotte, j'ôte de l'index ce qui a débordé, j'égalise, du doigt encore, le niveau  de la mayonnaise dans le petit saladier.

 

 

Colette, "Vins", dans Prisons et paradis

J'ai été très bien élevée. Pour preuve première d'une affirmation aussi catégorique, je dirai que je n'avais pas plus de trois ans lorsque mon père, partisan des méthodes progressives, me donna à boire un plein verre à liqueur d'un vin mordoré, envoyé de son pays natal : le muscat de Frontignan.

 

Muriel Barbery, Une gourmandise

La tomate, je la connaissais depuis toujours, depuis le jardin de tante Marthe, depuis l'été qui gorge la petite excroissance chétive d'un soleil de plus en plus ardent, depuis la déchirure qu'y faisait mes dents pour asperger ma langue d'un jus généreux, tiède et riche [...]. sucre, eau, fruit, pulpe, liquide ou solide ? la tomate crue, dévorée dans le jardin sitôt récoltée, c'est la corne d'abondance des sensations simples, une cascade qui essaime dans la bouche et en réunit tous les plaisirs.

 

Marguerite Duras,  La soupe aux poireaux

"Le corps avale cette soupe avec bonheur.

Aucune ambiguïté ; ce n’est pas de la garbure au lard, la soupe pour nourrir ou réchauffer, non, c’est la soupe maigre pour rafraîchir. Le corps l’avale à grandes lampées, s’en nettoie, s’en dépure, verdure première, les muscles s’en abreuvent."

 

Camillieri, "Les arancini d'Adelina" , dans La démission de Montalbano.

"Doux Jésus, les arancini d'Adelina ! Il ne les avait goûtés qu'une fois : un souvenir qui lui était certainement passé dans l'ADN, dans le patrimoine génétique.

Adelina y mettait bien deux bonnes journées, à les préparer. Il en connaissait par coeur la recette.

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Où joue-t-on ?   

Les lectures gourmandes sont de "petites formes"

adaptées à tout lieu.

En bibliothèque, salons du livres, restaurants…

 

et chez vous !

Vous ouvrez votre salon aux amis, voisins, connaissances.

Chacun apporte un petit plat à partager après le spectacle.

Après les mots savoureux, vous dégusterez les mets !

 

 

Que joue-t-on ?

 Sur le bout de la langue  s'amuse avec la musique des mots,

la sensualité des écritures et des images qu'elles convoquent.

Sous la forme d'un menu de l'apéritif au dessert,

Colette, Marie Rouanet, Rabelais, Marguerite Duras, Zola,

Muriel Barbery, Topor évoqueront les délices de la table,

ponctués de chansons écrites pour l'occasion !

 

Sur le bout de la langue 

s'adapte aussi à vos envies !

Nous varions le menu en fonction des lieux ou des événements !

 

pour un moment convivial

de saveurs partagées

 

 

 

 

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